Emile Zola

 

Émile Zola

 

 

 
 
Émile Zola
Autoportrait au béret, Émile Zola, 1902 (mort).

Fonctions

Président
Société des gens de lettres
1895-1896
Président
Société des gens de lettres
1891-1894
Biographie
Naissance 2 avril 1840
Paris (Royaume de France)
Décès 29 septembre 1902 (à 62 ans)
Paris (République française)
Sépulture
Panthéon (depuis le 4 juin 1908)
Nom de naissance Émile Édouard Charles Antoine Zola1
Surnom
Le Maître de Médan
Nationalité Française
Formation
Activité Romanciernouvelliste
Période d'activité 1865-1902
Père
Mère
Conjoint
Enfants Jacques Rozerot (d)
Denise Aubert (d)
Autres informations
Mouvement Naturalisme
Genre artistique Romanessai
Influencé par
Adjectifs dérivés « Zolien »
Distinction
Œuvres principales
signature

Émile Zola est un écrivain et journaliste français, né le 2 avril 1840 à Paris et mort le 29 septembre 1902 dans la même ville. Considéré comme le chef de file du naturalisme, c'est l'un des romanciers français les plus populaires2, les plus publiés, traduits et commentés dans le monde entier. Il a durablement marqué de son empreinte le monde littéraire français. Ses romans ont connu de très nombreuses adaptations au cinéma et à la télévisionN 1.

Sa vie et son œuvre ont fait l'objet de nombreuses études historiques. Sur le plan littéraire, il est principalement connu pour Les Rougon-Macquart, une fresque romanesque en vingt volumes dépeignant la société française sous le Second Empire qui met en scène la trajectoire de la famille des Rougon-Macquart, à travers ses différentes générations et dont chacun des représentants, d'une époque et d'une génération particulière, fait l'objet d'un roman.

Zola peint la société du second Empire dans sa diversité, mettant en évidence sa dureté envers les ouvriers (Germinal, 1885), ses turpitudes (Nana, 1880), mais aussi ses succès (l’avènement des grands magasins dans Au Bonheur des Dames, 1883). Dans une recherche de la vérité qui prend pour modèle les méthodes scientifiques, Émile Zola accumule sur chaque sujet observations directes et documentation. Par son sens aigu du détail « qui sonne juste » et de la métaphore efficace, par le rythme de ses phrases et de ses constructions narratives, il crée un monde fictif puissant, habité par des interrogations angoissées sur le corps humain et le corps social.

Les dernières années de sa vie sont marquées par son engagement dans l'affaire Dreyfus avec la publication en janvier 1898, dans le quotidien L'Aurore, de l'article intitulé « J'accuse… ! » qui lui a valu un procès pour diffamation et un exil à Londres la même année.

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Mis en page le 1 decembre 2021