Paris 1328 1 B partie 2
Histoire de Paris
- Enceinte gallo-romaine
- Enceinte carolingienne
- Enceinte de Philippe Auguste
- Enceinte de Charles V
- Enceinte de Louis XIII
- Mur des Fermiers généraux
- Enceinte de Thiers
- Aujourd'hui
L’histoire de Paris est liée à la conjonction de plusieurs facteurs géographiques et politiques. C'est Clovis qui décide, au vie siècle, d'installer les organes fixes du pouvoir politique du royaume dans la petite cité des Parisii. Cette position de capitale sera confirmée par les Capétiens, après une parenthèse de deux siècles durant l'époque Carolingienne.
La position de Paris, au carrefour entre les itinéraires commerciaux terrestres et fluviaux au cœur d'une riche région agricole, en a fait une des principales villes de France au cours du xe siècle, avec des palais royaux, de riches abbayes et une cathédrale ; au cours du xiie siècle, Paris est devenue un des premiers centres en Europe pour l'enseignement et les arts.
Que ce soit avec la Fronde, la Révolution française ou mai 1968, Paris a toujours été au cœur des événements qui ont marqué l'histoire de la France.
La Bibliothèque historique de la ville de Paris permet au public de se plonger dans la mémoire historique de Paris et de l'Île-de-France, sous des aspects très variés.
Toponymie[modifier | modifier le code]
Formes anciennes[modifier | modifier le code]
Le nom de la cité est attesté pour la première fois par Jules César, au milieu du ier siècle av. J.-C., dans la Guerre des Gaules, sous la forme Lutecia ou Lutetia (selon les manuscrits)1. On trouve ensuite Lutetia apud Parisios au ive siècle2 (Parisios étant à l'accusatif pluriel) ; puis Parisios [usque] en 400 - 4103, et enfin Paris, attestée dès 8871.
Le géographe Ptolémée la nomme Lucotetia ou Lucotecia, ce qui est considéré comme une mésinterprétation4.
Étymologie[modifier | modifier le code]
Paris doit son nom au peuple gaulois des Parisii (au nominatif pluriel). Le mot Paris est issu du latin Parisiis (au datif locatif pluriel), désignation qui a supplanté Lutetia (Lutèce), suivant un processus général observé dans la Gaule du Bas Empire vers le ive siècle pour les capitales de civitas (cités gallo-romaines) : celles-ci furent d'abord appelées de leur nom originel complété du nom du peuple dont elles étaient la capitale, comme Lutecia des Parisii en l'occurrence. Puis le nom du peuple au datif locatif est seul resté, le nom signifiant alors chez les Parisii (voir entre autres Angers capitale des Andécaves, Tours des Turones, Évreux des Eburovices, Saintes des Santons, Poitiers des Pictons, Amiens des Ambiens, Rodez des Rutènes, qui sont toutes dans le même cas, avec d'autres exemples encore).
Selon Pierre-Henry Billy, Lutetia pourrait être issu du gaulois *luta, boue, avec le suffixe -etia1, ce qui correspond très bien à la nature du terrain décrit par César dans la Guerre des Gaules (existence d'un marais permanent qui déversait ses eaux dans la Seine). Quant à l'étymologie de l'ethnonyme Parisii, elle n'est pas connue avec certitude. Il pourrait provenir du gaulois *pario, chaudron (cf. le provencal pairol de même sens), signifiant alors « Ceux du chaudron »5, avec une référence mythique et sacrée (thème celtique du chaudron d'abondance représentant la survie dans l'Au-delà et les richesses de l'Autre Monde)6.
Les Parisii ont donné leur nom à Paris, ainsi qu'au pays du Parisis (maintenant « pays de France »), qui subsiste dans Villeparisis, Cormeilles-en-Parisis, Fontenay-en-Parisis. On trouvait également des gaulois de la même tribu des Parisii en Angleterre, dans l'actuel Yorkshire de l'Est.
Interprétations anciennes[modifier | modifier le code]
L'étymologie de Paris a été à l'origine de nombreuses interprétations, souvent plus farfelues les unes que les autres afin de glorifier la « plus belle ville du Monde » et de lui attribuer des origines prestigieuses.
Les historiens du Moyen Âge comme le moine Rigord de Saint-Denis ont rattaché la fondation de Paris à la prise de Troie, les Troyens émigrés s'étant alors installés sur les rives de la Seine et auraient baptisé leur nouvelle cité du nom de Pâris, fils de Priam et amant d'Hélène. On trouve aussi l'étymologie parisia, « audace » en grec. Au xvie siècle, Baptiste de Mantoue écrit dans Vita Sancti Dionysii que les Parisiens sont issus des Parrhasiens — habitants de Parrhasie, cité d'Arcadie — et compagnons d'Héraclès (Hercule).
Gilles Corrozet dans La Fleur des Antiquitéz de la plus que noble et triumphante ville et cité de Paris publié en 1532 estime que Paris doit son nom à un temple d'Isis (Par Isis), déesse égyptienne, dont la statue se situerait à l'église Saint-Germain-des-Prés7.
Pour François Rabelais enfin, son explication de l'origine du nom figure au chapitre dix-sept de Gargantua8 :
Préhistoire[modifier | modifier le code]
L'Île-de-France est occupée par l'homme depuis au moins 40 000 ans, comme en témoignent les outils en pierre taillée retrouvés hors contexte lors des différents travaux de terrassement en bord de Seine9. À cette époque, la zone occupée par Paris était marécageuse, en raison notamment d'un changement de lit de la Seine et couverte de forêts.
Les plus spectaculaires découvertes archéologiques in situ ont été faites dans le 12e arrondissement où ont été mis au jour en septembre 1991 les vestiges parmi les plus anciens de l'occupation humaine permanente sur le territoire de Paris. Les fouilles sur la ZAC de Bercy ont permis la découverte des traces d'un habitat permanent de la période chasséenne (entre 4 000 et 3 800 av. J.-C.), établi sur la rive gauche de l'ancien bras de la Seine, dévoilant un mobilier archéologique exceptionnel : trois grandes pirogues monoxyles en chêne qui constituent les plus anciennes embarcations découvertes en Europe, un arc en bois, des flèches, des poteries ainsi que de nombreux outils en os et en pierre10,11. L'occupation humaine sur le site de Paris remonterait donc à au moins six mille ans. La présence humaine semble avoir été permanente durant le Néolithique final (3400–1800 av. J.-C.) comme l'atteste l'existence de plusieurs mégalithes, Pet-au-Diable derrière l'Hôtel de ville, Pierre-au-Lay à proximité du Châtelet, Pierre-au-Lard près de l'église Saint-Merri ou le Gros-Caillou rue Saint-Dominique12.
En 2008, un site datant du mésolithique moyen (8 000 - 6 500 av. J.-C.) a été mis au jour par l'INRAP dans le 15e arrondissement, à proximité de la Seine à l'endroit de la rue Henry-Farman (en face de l'héliport)13,14. Il a révélé des traces d'occupation par des chasseurs-cueilleurs nomades15 ; on suppose qu'à l'époque, un bras de la Seine occupait l'emplacement de l'actuelle rue Henry-Farman. Le site aurait également été réoccupé plus tard, au néolithique et au premier âge du fer.
Par ailleurs, il ne faut pas oublier que Paris eut successivement, comme toute ville de bord de fleuve, plusieurs ports fluviaux, ayant eu chacun sa spécialité.
Antiquité[modifier | modifier le code]
La première fois que les historiens mentionnent l'existence de Lutèce16, c'est à l'époque du siège de cette ville, en 53 av. J.-C., par Labiénus, auparavant, le flou le plus total existe entre cette occupation préhistorique du site et la période gallo-romaine. Seule certitude, les Parisii, peuple gaulois client des Sénons, sont les habitants des lieux quand les troupes de César sillonnent le pays. Le territoire des Parisii était resserré entre les possessions de puissants peuples gaulois :
- Au Nord, les Silvanectes, capitale Senlis
- À l'Est, les Sénons, capitale Sens
- Au Sud et à l'Ouest, les Carnutes, capitale Chartres
Certains évoquent des dates entre 250 et 200 av. J.-C. pour la fondation du Paris des Parisii, sans grands arguments à faire valoir. Toujours est-il que cette urbs, servait de place forte aux Parisiis sous le nom de Oppidum ParisioUrum16,17. La ville n'était alors qu'une agglomération de cabanes, de huttes de forme ronde18, construites en bois ou en torchis, couvertes de chaumes ou de roseaux19,16, isolées les unes des autres, sans alignement ni symétrie.
André Borel d'Hauterive a réfuté l'affirmation faite dans l'Histoire de Jules César (inachevée), publiée par Napoléon III selon laquelle les Parisiis seraient à ranger dans la Gaule belgique et qu'ils relèveraient des Bellovaques. En se rapportant « à Jules César lui-même, mieux renseigné sans doute que le moderne César », l'historien écrit que « les Parisiens étaient de mémoire d'homme les alliés des Sénonais, leurs voisins (Confines erant hi Senonibus, civitatemque patrum memoriâ conuxerant) » et précise que « le P. Sirmond les range dans la Gaule lyonnaise des Sénonais (provincia Lugdunensis Senonia)20 », c'est-à-dire dans la Gaule celtique, celle des trois Gaules dont Lugdunum (Lyon) devenait la capitale.
On ne connaît pas aujourd'hui avec certitude l'emplacement de la Lutèce gauloise. On a longtemps pensé que la Lutèce gauloise se trouvait dans l'île de la Cité mais cette hypothèse est aujourd'hui très discutée. En effet l'île de la Cité a été complètement fouillée lors des grands travaux d'Haussmann et du chantier du métro. La Lutèce gauloise a très bien pu se situer soit dans l'île Saint-Louis ou dans une autre île aujourd'hui rattachée à la rive gauche et qui se trouvait en face de l'île Saint-Louis (delta formé par l'embouchure de la Bièvre). Toutefois de récentes fouilles ont fait naître une hypothèse très discutée actuellement qui est de placer la Lutèce gauloise d'origine à Nanterre, à dix kilomètres à l'ouest du centre de Paris, comme l'atteste la découverte fin 2003 d'une importante cité gauloise d'une quinzaine d'hectares (soit le double de l'île de la Cité) datant du iie siècle av. J.-C.21.
En 52 av. J.-C., lorsque Labienus, lieutenant de Jules César, approche de Lutèce, celle-ci est incendiée par les Gaulois. Les troupes romaines attaquent dans la plaine et exterminent les troupes gauloises de Camulogène à la bataille de Lutèce. On suppose que la Lutèce originelle, celle qui avait été incendiée par ses défenseurs lors de l'arrivée de Labiénus, fut réoccupée rapidement par les Parisii qui avaient survécu après la pacification des Gaules par Jules César. Mais elle fut sans doute longue à se relever car elle resta près de 400 ans sous la domination romaine sans que l'histoire en fit la moindre mention.
La ville est appelée Lucotocia par Strabon et Lucotecia par Ptolémée en référence à un possible mot gaulois lucotetia qui, d'après Louis Deroy et Marianne Mulon22, est formé à partir du celtique *luco- signifiant « marais »23 puis Lutetia (traduit plus tard en français par Lutèce) par les Romains. Une autre hypothèse dit que Lutetia proviendrait de Luh, rivière, fleuve et de dac ou tec coupé, fleuve coupé24.
Vers l'an 25 de l'ère chrétienne, sous le
règne de Tibère, les Nauloe parisiaci (le corps des négocions de la rivière de Seine) élevèrent un autel à Jupiter à la pointe de l'île de la Cité, où est maintenant la cathédrale
Notre-Dame de Paris, comme l'attestent les bas-reliefs trouvés en 1711.
Toujours est-il que la Lutèce romaine, outre l'île de la Cité, a été construite
au ier siècle sur la rive gauche. On pense qu'elle s'étendait
approximativement du boulevard Saint-Germain au Val-de-Grâce et
de la rue Descartes au jardin du Luxembourg. Lutèce
était construite autour de la rue Saint-Jacques (qui en était le cardo maximus)
selon un plan organisé en rues perpendiculaires. Le centre de la ville est fixé par les architectes romains au niveau actuel des 172 et 174 de la rue Saint-Jacques. Le forum s'étendait
de la rue Saint-Jacques au boulevard Saint-Michel et de la rue
Cujas à la rue Malebranche25,26.
Des thermes étaient construits à l'angle du boulevard Saint-Germain et du boulevard Saint-Michel, ainsi qu'à proximité de l'actuel Collège de France, à l'angle de la rue des Écoles et de la rue Jean-de-Beauvais ; ils étaient alimentés par un aqueduc apportant l'eau du plateau de Wissous et Rungis, au sud. Plusieurs sections ont été mises au jour dans le 14e arrondissement et le 13e arrondissement.
Un théâtre se trouvait à l'angle de la rue de l'École-de-Médecine et du boulevard Saint-Michel, à l'emplacement actuel de la rue Racine. À l'Est de la ville, une rivière aujourd'hui canalisée, la Bièvre, contournait la montagne Sainte-Geneviève en passant au niveau du Jardin des Plantes. La rivière traversait à cette époque le 13e arrondissement pour se jeter dans la Seine au niveau de l'île de la Cité et de l'île Saint-Louis. Les arènes de Lutèce étaient situées à l'Est de la ville, à proximité de la Bièvre. Un cimetière (la nécropole Saint-Jacques) est implanté au Sud de la ville, à l'emplacement de l'abbaye de Port-Royal27.
Lutèce qui s'étendait sur 54 hectares dont 9 hectares dans l'île de la Cité et 45 hectares sur la rive gauche n'était peuplée que de huit à vingt mille habitants au maximum de son expansion, les historiens contemporains privilégiant un ordre de grandeur de huit à dix mille, ce qui n'en fait qu'une cité modeste de la Gaule romaine et du monde romain28,29. Cette population est à comparer avec celle de Lugdunum (Lyon) - créée en 43 av. J.-C., capitale des trois Gaules : Celtique (ou lyonnaise qui englobe la région de Lutèce), Belgique et Aquitaine, la Narbonnaise étant indépendante - qui comptait alors de 50 000 à 80 000 habitants30 (au iie siècle).
Selon la tradition, le christianisme est introduit dans la ville par le premier évêque missionnaire, saint Denis, vers 250 sous le lègue de Philippe, premier empereur qui ait professé le christianisme. On suppose que saint Denis et ses compagnons furent martyrisés à Montmartre vers 273. Au milieu du iiie siècle, à la suite de la crise du iiie siècle, sa population se replie dans l'île de la Cité qui est fortifiée par la récupération de pierres prises aux grands édifices ruinés.
En 357, l'empereur Julien, après une longue campagne victorieuse contre des peuples de Germanie et en particulier les Alamans, vient se reposer à Lutèce, au palais des Thermes. Il passe plusieurs hivers dans la ville, après ses campagnes. Dans Misopogon, Julien décrit Carom Lutétiam16 : « c'est un îlot jeté sur le fleuve qui l'enveloppe de toutes parts : des ponts de bois y conduisent de deux côtés31 : le fleuve diminue ou grossit rarement : il est presque toujours au même niveau été comme hiver : l'eau qu'il fournit est très agréable et très limpide à voir et à qui veut boire. Comme c'est une île, les habitants sont forcés de puiser leur eau dans le fleuve »24.
En 360, Julien est proclamé Auguste par ses légions gauloises, à Lutèce. En 361, eut lieu le premier concile de Paris, où était présent saint Hilaire.
Vers 380 on commence à nommer la ville urbs Parisiorum, du nom du peuple gaulois qui occupe le site. En 383, le général romain Magnus Maximus proclamé empereur par les légions de Grande-Bretagne, débarque en Belgique et soulève tout le Nord de la Gaule. Pour s'opposer à la marche des rebelles, l'empereur Gratien rassembla ses troupes autour de Lutèce, ou il rencontra les troupes de l'usurpateur. Trahi par ses troupes, Gratien s'enfuit à Lyon et Lutèce ouvrit ses portes à Magnus Maximus.
Lutèce vivant calmement sous les règnes de Théodose Ier et Flavius Honorius deux bourgs se forment alors : l'un aux environs du palais des Thermes et sur le mont Lucoticius et l'autre aux environs de l'ancien temple d'Isis appelé Locotice. On suppose également que Lutèce s'agrandit à cette même époque dans sa partie septentrionale, c'est-à-dire sur le bord de la Seine, entre l'actuel pont au Change et l'hôtel de Ville, mais que ce bourg fut détruit par les incursions des Normands vers la fin du ixe siècle.
À partir de 451 et durant la fin du Bas-Empire, Lutèce est ravagée et incendiée lors des grandes invasions. Néanmoins, dès le ive siècle, l'existence de faubourgs est attestée par un texte, et la ville prend à cette époque le nom du peuple dont elle est la capitale, les Parisii32. L'importance militaire de Parisii est attestée par Ammien Marcellin relatant que l'empereur prenait ses quartiers d'hiver dans les murs de celle-ci qui, à cette époque, était une ville de garnison33.
Au printemps 451 Attila lance une campagne contre la Gaule. Après avoir incendié Metz, Strasbourg et les contrées qu'il traversait le fléau de Dieu se dirigea sur Lutèce, dont les habitants pris de panique fuyaient emportant avec eux leurs biens les plus précieux. Selon la légende, Geneviève convainc les habitants de Paris de ne pas abandonner leur cité aux Huns par les paroles suivantes : « Que les hommes fuient, s’ils veulent, s’ils ne sont plus capables de se battre. Nous les femmes, nous prierons Dieu tant et tant qu’Il entendra nos supplications ». De fait, Attila épargnera Paris. Une autre hypothèse controversée prétend qu'elle aurait averti l'envahisseur d'une épidémie de choléra sévissant dans la région. Enfin, par ses liens avec les Francs, intégrés au dispositif romain, elle aurait pu savoir qu'Attila voulait s'attaquer d'abord aux Wisigoths en Aquitaine, et ne voulait sans doute pas perdre du temps devant Paris34. Quoi qu'il en soit, Attila s'éloigna de Lutèce, comme il s'était retiré des environs de Troyes devant la crosse de saint Loup. Retenu longtemps sous les murs d'Orléans par l'énergique défense de ses habitants, Attila leva le siège à l'approche d'Aétius et se replia sur les plaines de la Champagne ou il essuya une sanglante défaite.
En 445, Clodion pille la ville. En 465, c'est au tour de Childéric Ier de mettre le siège devant Paris. Les Romains tenaient dans cette ville une forte garnison et la résistance fut opiniâtre. Sainte Geneviève s'oppose à nouveau au siège en parvenant à ravitailler plusieurs fois la ville, en forçant le blocus. On manque toutefois de détails sur ce siège et certains historiens en contestent la durée et même l'existence16. En 486, après sa victoire à Soissons contre Syagrius, Clovis met le siège devant Paris. Geneviève le convainc de faire ériger une église dédiée aux saints Pierre et Paul sur la montagne qui porte aujourd'hui son nom (montagne Sainte-Geneviève), dans le 5e arrondissement de Paris, au cœur du Quartier latin. Elle meurt entre 502 et 512, enterrée dans cette même église aux côtés de Clovis et de la reine Clotilde.
Mis en page le 20 novembre 2021