Histoire de Belgique 5

 

L’indépendance du Congo[modifier | modifier le code]

L'indépendance du Congo s'inscrit dans le mouvement général de décolonisation de l'Afrique. Le roi Baudouin effectue une visite officielle en 1955, qui se déroule triomphalement, les Congolais investissant leurs espérances dans un souverain qu'ils croient, à tort, détenteur d'un pouvoir absolu. Un intellectuel progressiste, le professeur Van Bilsen publie le plan Van Bilsen qui prévoit une indépendance pour l'année 1980. Mais, en 1958, le général de Gaulle, promet l'indépendance à 13 États africains. C'est le signal d'un lâcher-tout en général en Afrique.

 

Joseph Kasa-Vubu et le gouverneur général du Congo belge Cornelis.

Après quatre années d'effervescence nationalistes et l'émeute du 4 janvier 1959, le gouvernement belge annonce vouloir accorder l'indépendance au Congo et fixe la date au 30 juin 1960 après les négociations de la Table ronde de Bruxelles. Les partis les plus anticoloniaux gagnent les élections législatives et présidentielles. Joseph Kasa-Vubu est élu Président et Patrice Lumumba Premier ministre. Le 30 juin 1960, la colonie du Congo belge accède à l'indépendance après seulement six mois de préparation hâtive. La réplique tant redoutée d'une sorte de guerre d'Indochine se transforme en « crise congolaise ».Les soldats congolais se mettent à persécuter les blancs voulant s'accrocher à leurs privilèges. Tandis que les anciens colons fuient massivement le Congo, les parachutistes belges débarquent pour protéger leurs ressortissants suivis de troupes d'infanterie, de la marine et de l'aviation. En une dizaine de jours, l'armée belge débarque 10 000 hommes au Congo. L'O.N.U. condamne l'intervention de la Belgique dont les troupes doivent se retirer du pays.

La Belgique, craignant une nationalisation des ressources naturelles, va soutenir les sécessions de deux provinces minières : le Katanga et le Sud-KasaiJoseph-Désiré Mobutu s'emparera du pouvoir, et enverra Lumumba en prison au Katanga, où il sera assassiné. Plusieurs opérations militaires belges seront encore nécessaires pour protéger les ressortissants européens. Ensuite, les relations diplomatiques avec l'ancienne colonie resteront encore longtemps difficiles.

Après le renversement de Mobutu en 1990, les relations entre la Belgique et son ancienne colonie ont repris et se développent avec des hauts et des bas. Des entreprises belges travaillent encore au Congo et une importante colonie congolaise émigrée de plus de 10 000 personnes est installée en Belgique, notamment dans la commune bruxelloise d'Ixelles, dans un quartier qui a pris le surnom de Matonge, nom emprunté à celui d'une commune de Kinshasa, ex Léopoldville, la capitale de la République démocratique du Congo.

Évolution économique[modifier | modifier le code]

 

Châssis à molette de l'ancien charbonnage (reconstitué en 2000) du « Crachet » à Frameries.

A la fin de la guerre, l'appareil de production est relativement intact, ce qui permet une relance rapide de l'économie. Le taux de croissance est même exceptionnel car l'approvisionnement des armées alliées en Allemagne se fait par le port d'Anvers. De plus, la fourniture de matières premières, l’uranium du Congo belge notamment, aux Etats-Unis a apporté des devises qui permettent de financer les importations et la reconstruction. La production de charbon, alors indispensable, est encouragée par le Premier ministre Achille Van Acker qui lance, dès 1945, la « bataille du charbon » accordant de multiples avantages aux travailleurs dans les mines, utilisant la main d'œuvre des prisonniers allemands dans un premier temps, puis plus tard, de la main d'œuvre d'Italie50.

Les années 1960 et 1970 ont été marquées par un changement de fortune économique. La Flandre est devenue graduellement la région la plus productive et puis la plus riche du pays50. La crise charbonnière qui intervient à partir du milieu des années cinquante, du fait de la faible rentabilité des gisements et de la réorientation des besoins énergétiques vers les hydrocarbures frappe de plein fouet la Wallonie. Les gisements charbonniers y étaient moins rentables qu'en Campine, qui, en raison d'une mise en valeur plus tardive, disposaient d'un équipement plus moderne. La crise charbonnière dans les bassins wallons va être suivie de difficultés dans des secteurs métallurgiques lourds, comme les constructions ferroviaires, puis par la crise de la sidérurgie. La chimie wallonne, axée sur la carbochimie, est également touchée51.

Ainsi, entre 1955 et 2009, la part dans l'ensemble de l'économie de la région wallonne passe de 33,5 à 23,5 %. En 2009, le Nord du pays, avec Bruxelles, produit 76,5 % du PIB, la Wallonie 23,5 %, pour respectivement 67,7 % et 32,3 % de la population. À l'inverse, en 1896, la Wallonie occupait 51,2 % de l'emploi industriel et abritait 41,4 % de la population51.

Dans cette période, l'anglais a tendance à remplacer le français comme première langue étrangère en Flandre.

 

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Du côté wallon, l'on note, parmi les causes du déclin wallon, un désinvestissement relatif par les grands holdings du secteur privé, un syndicalisme qui effraya maintes entreprises et des pouvoirs publics peu dynamiques et fort interventionnistes malgré le déclin. Dans les années 1990, la réforme du Système de retraite en Belgique a amené les industriels, l'État et les syndicats à rechercher une plus forte croissance économique en remédiant au problèmes des préretraites et du faible taux d'emploi des seniors en Wallonie.

Grève médicale en 1964[modifier | modifier le code]

En 1964, une grève médicale a eu lieu pour faire pression sur le gouvernement, qui cherchait à établir un système de santé publique (Ley Leburton)52,53,54,55. La grève a duré du 1er au 18 avril. Le chef des grévistes était le Dr André Wynen. La manifestation a eu une répercussion internationale, car pendant la grève il y a eu plusieurs morts attribuables au manque d'assistance médicale56.

Fédéralisme et tensions communautaires[modifier | modifier le code]

Articles détaillés : Question communautaire en Belgique#Historique et Question communautaire en Belgique.

 

Les 4 régions linguistiques et les communes à facilité.

Sous la pression conjointe du mouvement flamand et des régionalistes wallons, la Belgique évolue progressivement vers un État de plus en plus fédéralisé. Plusieurs réformes institutionnelles sont réalisées transformant le vieil État unitaire en une structure de plus en plus fédéraliste, voire confédéraliste. Ce sont d'abord les lois linguistiques votées en 1963 qui vont définir le cadre d'emploi des trois langues officielles du pays. La Constitution de 1994 va compléter ces réformes par une nouvelle structure de l'État fédéral. Dix ans plus tard, la Flandre marqua son souhait de, déjà, modifier cette constitution en vue de l'établissement d'un état confédéral.

La question de l'indépendance de la Flandre déclinée soit sous la forme d'un séparatisme par le Vlaams Belang ou celle d'un confédéralisme par la Nieuw-Vlaamse Alliantie, qui depuis 2014 est la première force politique du pays, demeure dans les années 2000 un élément majeur du débat politique dans le pays57.

Décès de Baudouin Ier de Belgique[modifier | modifier le code]

Le 31 juillet 1993, survint le décès inopiné du roi Baudouin Ier à Motril, au sud de l'Espagne. Tout le pays en subit un choc profond : on estime à 500 000 le nombre de personnes qui ont fait la file durant de nombreuses heures pour s'incliner devant son cercueil au palais de Bruxelles. Ses funérailles rassemblent de très nombreux chefs d'État et de gouvernement, ainsi que des membres du gotha. Pour la première fois, la reine Élisabeth II d'Angleterre et l'empereur Akihito du Japon assistent à des funérailles en dehors de leur pays. Selon la volonté de la reine Fabiola, on a célébré une messe d'espérance et la Reine portait une robe blanche qui a impressionné les observateurs. On retiendra aussi le témoignage d'une prostituée d'Anvers rencontrée par le roi Baudouin lors de sa visite à l'asbl Payoke. À la suite du décès de Baudouin, son frère cadet devient roi des Belges sous le nom d'Albert II. Avec son épouse la reine Paola, ils ont eu trois enfants : le prince Philippe, la princesse Astrid et le prince Laurent. Si le roi Albert II a conservé les mêmes valeurs et les mêmes combats que son prédécesseur, il a considérablement modernisé et rafraîchi l'image de la monarchie, qui était jugée terne et austère sous Baudouin et Fabiola. Avec ses enfants, beaux-enfants et petits-enfants, il lui a également donné une touche plus familiale.

Sources[modifier | modifier le code]

Siège central des Archives de l'État, les Archives générales du Royaume conservent les archives des institutions centrales des Pays-Bas bourguignons, espagnols et autrichiens jusqu'en 1795, des organismes publics centraux de la période française (1795-1815) et de celle du royaume des Pays-Bas (1815-1830). Elles conservent également les archives des institutions centrales du gouvernement national, puis fédéral, de la fondation de la Belgique (1830) à nos jours, à l'exception des ministères de la Défense et des Affaires étrangères.

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1.  (nl) Zeldzaam prehistorisch voorwerp gevonden in Sint-Katelijne-Waver [archive] - De Morgen24 novembre 2014
  2.  Un rare ustensile néandertalien découvert à Wavre-Sainte-Catherine [archive] - La Meuse24 novembre 2014
  3.  Rebecca Miller et al., La séquence mésolithique et néolithique du Trou Al’Wesse (Belgique) : résultats pluridisciplinaires [archive], L'Anthropologie, Volume 116, Issue 2, Avril–Mai 2012, pages 99-126
  4.  (en) Guy De Mulder et al., Re-evaluation of the late Bronze age and early Iron age chronology of the western belgian urnfields based on 14c dating of cremated bones [archive], Radiocarbon, vol. 49, n° 2, 2007, p 499–514. Revue publiée par l'université d'Arizona.
  5.  Jean Bourgeois, « La fin de l’âge du Bronze dans l’ouest de la Flandre et le « Rhin–Suisse–France orientale », dans Marcel Otte et J. Kozlowski, Préhistoire de la Grande Plaine du Nord de l’Europe, Actes du Colloque Chaire Francqui interuniversitaire au titre étranger (université de Liège, 26 juin 2001).vol. 99, Liège, coll. « ERAUL (Etudes et Recherches archéologiques de l'université de Liège) », 209-223 p. (lire en ligne [archive[PDF]).
  6.  Vanderkindere 1902p. 9-10
  7. ↑ Revenir plus haut en :a et b Vanderkindere 1902p. 15
  8.  Vanderkindere 1902p. 16-18.
  9.  Vanderkindere 1902p. 19
  10.  Vanderkindere 1902p. 21.
  11.  Vanderkindere 1902p. 21-22
  12.  Vanderkindere 1902p. 22-23
  13.  Vanderkindere 1902p. 23
  14.  Vanderkindere 1902p. 23-24
  15.  Vanderkindere 1902p. 25
  16.  Vanderkindere 1902p. 30
  17.  Dans les Pays-Bas la noblesse ne formait pas un ordre, les représentants des chefs-villes pouvaient être nobles. La division en trois ordres est uniquement une particularité du royaume de France.
  18.  Dewez (1805-1806), Histoire générale de la Belgique depuis la conquête de César, en six volumes, extraits de la préface [archive]
  19. ↑ Revenir plus haut en :a et b Hasquin 1993p. 182
  20.  Hasquin 1993p. 175-1776
  21.  Hasquin 1993p. 179
  22.  Jean Stengers, Depuis quand les Liégeois sont-ils des Wallons ?, 1981, p. 444.
  23.  Hervé Hasquin, La Belgique française 1792-1815, Éditions Crédit communal, 1993, p. 5
  24.  Henri Pirenne, Histoire de Belgique, tome 6, éd. Maurice Lamertin, Bruxelles, 1926, p. 203-206.
  25.  Henri Pirenne, Histoire de Belgique, tome 6, éd. Maurice Lamertin, Bruxelles, 1926, p. 213-214.
  26.  Henri Pirenne, Histoire de Belgique, tome 6, éd. Maurice Lamertin, Bruxelles, 1926, p. 215-220
  27.  Jules Delhaize, La domination française en Belgique, Bruxelles, 1909, tome III, p. 171 : «Les articles 3 et 4 du traité de Campo-Formio consacrèrent enfin, au point de vue international, la réunion de la Belgique à la France. Voici ces articles. Art. 3 - Sa Majesté l'Empereur, Roi de Hongrie et de Bohême, renonce pour elle et ses successeurs en faveur de la République française, à tous ses droits et titres sur les ci-devant provinces belgiques, connues sous le nom de Pays-Bas autrichiens. La République française possédera ces pays à perpétuité, en toute souveraineté et propriété, et avec tous les biens territoriaux qui en dépendent».
  28.  N. Van Sas, Onze natuurlijkste bondgenoot. Nederland, Engeland en Europa, 1813-1831p. 35-55, Groningen, 1985
  29.  Tout le personnel politique, gouverneurs de provinces, bourgmestres, etc. du sud étaient catholiques, de même le roi avait veillé à ce que les professeurs de l'Université d'État de Louvain soient catholiques, pour ne pas heurter la sensibilité de la population. Chanoine Roger Aubert, Une université d'État à l'époque des Pays-Bas réunis, dans: L'Université catholique de Louvain. Vie et mémoire d'une institution, Bruxelles, La Renaissance du Livre, 1993, p. 78 : « Pour ne pas froisser les convictions religieuses de la majorité de la population, on fit appel surtout à des catholiques, mais en donnant la préférence à des catholiques « éclairés », ce qui mécontenta les autorités ecclésiastiques. »
  30.  Lode Wils, Histoire des nations belgesp. 134, Labor, 2005
  31.  Ce « grief » sera oublié en 1830 où l'on n'hésita pas à choisir à nouveau un roi protestant, ce qui ne déplaisait pas aux libéraux désireux de créer ainsi une sorte de contre-pouvoir royal faisant contrepoids à celui de l'Église, mais cette situation ne fut pas longtemps soutenable et la Cour devint catholique.
  32.  J.L. Van Zanden, A. Van Riel, Nederland, 1780-1914. Staat, instituties en economische ontwikkeling, Amsterdam, 2000.
  33.  Frans Van Kalken, Histoire du royaume des Pays-Bas et de la révolution belge de 1830, Bruxelles, 1910, p. 56-58
  34.  Lode Wils, Histoire des nations belgesp. 141, Labor, 2005
  35.  Même après l'indépendance de la Belgique, 70 % des fonctionnaires néerlandais étaient originaires des 2 Hollandes. Van IJsselmuiden, Binnenlandse zaken en het ontstaan van de moderne bureaucratie in Nederland 1813-1840, Kampen, 1988.
  36. ↑ Revenir plus haut en :a et b Lode Wils, op cit.
  37.  Pasinomie : Collection complète des lois, arrêtés et règlements généraux qui peuvent être invoqués en Belgique, Bruxelles, Librairie H. Tarlier, 1833, 420 p.(lire en ligne [archive]), p. 9
  38.  La Jeunesse de Leopold Ier, Camille de Buffin, 1914
  39.  Pascal Dayez-Burgeon, « La seconde puissance industrielle au monde », Les Secrets de la Belgique,‎ 2013, p. 65-82 (lire en ligne [archive])
  40.  Jean Stengers, ‘'’Congo, mythes et réalités, cent ans d’histoire’'’, Duculot, Gembloux, 1989
  41.  Marie-Thérèse BitschVincent DejardinHistoire de la Belgique, Complexe, Paris, p. 153.
  42.  Jean Bartelous, Nos Premiers Ministres, de Léopold Ier à Albert Ier1983, Bruxelles, éd. J.M. Collet, p. 301 et Laurence Van Ypersele, Le Roi Albert, Histoire d'un mythe, Mons, éditions Labor, 2006, 532 p.(ISBN 978-2-8040-2176-4 et 2-8040-2176-9LCCN 2007490832), p. 98, note 279
  43.  Jean Bartelous, op. cit.p. 301.
  44.  Axel Tixhon, Laurence Van Ypersele, « Célébrations de novembre 1918 dans le royaume de Belgique », Vingtième Siècle, 67, juillet-septembre 2000, p. 63-64.
  45.  Pierre Grosser, Pourquoi la Seconde Guerre mondiale ?, Éditions complexe, p. 200.
  46.  Els Witte, Nouvelle histoire de Belgique, vol. II, p. 168.
  47.  M. Dumoulin, E. Gérard, M. van den Wijngaert, V. Dujardin, Nouvelle histoire de Belgique, vol. 2 : 1905-1950, Éditions complexe, p. 169.
  48.  M. Dumoulin, M. van den Wijngaert, V. Dujardin, Léopold III, Éditions complexe, p. 173.
  49.  https://www.cairn.info/article.php?ID_ARTICLE=AUTRE_EISMA_2007_01_0104 [archive]
  50. ↑ Revenir plus haut en :a et b René Leboutte, Jean Puissant et Denis Scuto, Chapitre I - Du « miracle belge » au « déclin wallon » [archive], in Un siècle d'histoire industrielle (1873-1973), 1998, pages 195 à 241
  51. ↑ Revenir plus haut en :a et b Christian Vandermotten, Les configurations de l'espace économique et la crise politique en Belgique [archive], EchoGéo, 15, décembre 2010/février 2011
  52.  Esculape et Harpagon "Cela s'appelle du poujadisme..." [archive] - Le Monde. 16 avril 1964.
  53.  Les médecins belges songent a une grève totale. [archive] - L'Impartial. 8 avril 1964.
  54.  1er avril 1964: grève des médecins et réforme Leburton [archive] | Connaître la Wallonie
  55.  L'évolution du syndicalisme médical depuis la grève de 1964 [archive] | Cairn.info
  56.  Un autre décès aurait été provoqué par le refus de soins • Le roi Baudoin reçoit en audience M. Théo Lefèvre [archive] - Le Monde. 8 avril 1964.
  57.  Jean-Pierre Stroobants, « Bye Bye, Belgium » : quand la réalité rejoint la fiction [archive], lemonde.fr, 3 novembre 2018

Voir aussi[modifier | modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

  • histoire de la Belgique, sur Wikimedia Commons
    • Pascal Dayez-Burgeon, Belgique, Nederland, Luxembourg, Paris, Belincoll. « histoire », 1994, 319 p. (ISBN 978-2-7011-1374-6).
    • Collectif, Nouvelle histoire de la Belgique contemporaine de 1830 à nos jours, Complexe Eds, 2007, 3 tomes
    • Sébastien Dubois, L'invention de la Belgique : genèse d'un Etat-Nation, 1648-1830, Bruxelles, Racine, 2005, 450 p. (ISBN 978-2-87386-402-6).
    • Harsin, Histoire de la Belgique de 1830 à nos jours, université de Liège, Ed. Denuit 1953, Manuel d'histoire de l'école secondaire, préfacé par S.M. le roi Léopold III
    • Lode Wils et Chantal Kesteloot (avant-propos) (trad. Chantal Kesteloot), Histoire des nations belges, Bruxelles, Laborcoll. « Histoire », 2005, 374 p. (ISBN 978-2-8040-2116-0).
    • Jean C. BaudetHistoire des sciences et de l'industrie en Belgique, Bruxelles, Jourdan, coll. « Terres des Belges », 15 octobre 2007 (ISBN 978-2-87466-005-4).
    • Jean C. Baudet, A quoi pensent les Belges? : du prince de Ligne à Amélie Nothomb : qui sont nos intellectuels, Waterloo, Jourdan, 2010 (ISBN 978-2-87466-154-9).
    • Jean C. Baudet, Les plus grands Belges, Bruxelles, La Boîte à Pandore, 2014.
    • Patrick Rouveirol, « Un royaume, un occupant, deux entités : quand Wallons et Flamands se déchiraient dans la Belgique occupée », in Histoire(s) de la Dernière Guerreno 7, septembre 2010.
    • Léon Vanderkindere, La Formation territoriale des principautés belges au Moyen Âgevol. I, Bruxelles, H. Lamertin, 1902 (réimpr. 1981) (lire en ligne [archive])
    • Hervé Hasquin, Historiographie et politique en Belgique, 1993
    • Jean Dhondt, Histoire de la Belgique, Que Sais-je, no 319, 1963.
    • Marie-Thérèse Bitsch, Histoire de la Belgique. De l'Antiquité à nos jours, Éditions Complexe, 2004.
    • Carl-Henrik Höjer, Le régime parlementaire belge de 1918 à 1940, C.R.I.S.P., 1969.
    • Els Witte et Harry Van Velthoven, Les Querelles linguistiques en Belgique. Le point de vue historique, Le Cri, 2011.
    • B.-S. Chlepner, Cent ans d'histoire sociale en Belgique, Éditions de l'U.L.B., 1972.
    • Histoire de la monarchie belge & Question royale
    • Traité des XVIII articles & Traité des XXIV articles
    • Histoire constitutionnelle de la Belgique
    • Liste des noms latins des villes
    • Lion belgique

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Histoire de quelques-unes des villes belges :

Histoire particulières:

Listes en rapport avec l'histoire de Belgique[modifier | modifier le code]

Les anciennes nations belges[modifier | modifier le code]

Le comté d'Artois et le comté de Zutphen faisaient également partie des Pays-Bas du Sud.

Auxquelles il faut ajouter ces 3 nations indépendantes :